La peinture automobile moderne doit résister à la pluie, la grêle, la glace et la neige, la chaleur et le froid ainsi qu’à des années de nettoyages avec des systèmes de lavage-auto à brosses. Elle est aussi exposée aux projections de gravier et aux pierres sur les routes, au sable du désert, au sel des routes glacées ou aux rayons UV du soleil. La peinture doit résister à tous ces facteurs et ces contraintes. Après le revêtement primer CDP (bain cathodique), 3 ou 4 couches de peinture comprenant la sous couche, le revêtement de base et le revêtement clair, sont appliquées. Elles sont très complexes et doivent s’adapter rigoureusement entre elles et accepter une multitude de propriétés différentes. Une couche de peinture de 1 dixième de mm d’épaisseur a les mêmes exigences pour la robustesse mécanique ou chimique que pour la stabilité de couleur ou les effets spéciaux de brillance.
De nouvelles tendances vers les systèmes aqueux, les peintures poudres, les systèmes à séchage UV ou les peintures à particules nanométriques, sont également l’objet de recherches et de développements intensifs.